22 enero 2007

Sed non satiata


Bizarre déité, brune comme les nuits,
Au parfum mélangé de musc et de havane,
Oeuvre de quelque obi, le Faust de la savane,
Sorcière au flanc d'ébène, enfant des noirs minuits,

Je préfère au constance, à l'opium, aux nuits,
L'élixir de ta bouche où l'amour se pavane ;
Quand vers toi mes désirs partent en caravane,
Tes yeux sont la citerne où boivent mes ennuis.

Par ces deux grands yeux noirs, soupiraux de ton âme,
Ô démon sans pitié ! verse-moi moins de flamme ;
Je ne suis pas le Styx pour t'embrasser neuf fois,

Hélas ! et je ne puis, Mégère libertine,
Pour briser ton courage et te mettre aux abois,
Dans l'enfer de ton lit devenir Proserpine !

2 comentarios:

Unknown dijo...

ese dibujo es tuyo?? buena mano!

un beso con olor a bosque de canelos y lingues

Anónimo dijo...

Extraña deidad, morena como las noches, de perfume donde se mezclan el almizcle y el tabaco —obra de algún obí, Fausto de la llanura—, bruja de flancos de ébano, hija de las negras mediasnoches, yo prefiero a la constancia, al opio, a las noches, el elixir de tu boca donde el amor se pavonea. Cuando hacia tí mis deseos parten en caravana, tus ojos son la cisterna donde beben mis hastíos.

Por esos grandes ojos negros, respiraderos de mi alma, oh demonio sin piedad, viérteme menos fuego: no soy la Estigia, para abrazarte nueve veces, ¡ay de mí!, ¡no puedo, Furia libertina, para quebrar tu ánimo y acorralarte! ¡en el infierno de tu lecho transformarme en Proserpina!